Astronomes astrologues

Quelques éléments biographiques des principaux contributeurs de l’astrologie au cours du dernier millénaire : Paracelse, Isaac Newton, Copernic, Tycho Brahé, Gallilée, Kepler…

Paracelse (1493-1541)

Médecin et alchimiste du XVIe siècle, put établir une relation entre les parties du corps et les astres, comme le font encore aujourd’hui les Chinois.

Isaac Newton (1643-1727)

Découvrit la gravitation universelle, fut un éminent astrologue et surtout un brillant alchimiste.

« La différence entre eux et moi, c’est que moi j’ai étudié le sujet » disait-il à ses détracteurs.

Sous l’œuvre scientifique de Newton, surgissent des théories « mystiques » que beaucoup de rationalistes préfèrent encore passer sous silence.

Aujourd’hui, on sait qu’il a écrit quelque 1 200 000 mots sur l’alchimie. C’est énorme ; même sur la théologie, qui le passionnait, il n’a atteint qu’un million de mots.

Ses manuscrits alchimiques ont étés vendus aux enchères en 1936 à l’économiste John Maynard Keynes qui écrivit que Newton était « le dernier des magiciens, le dernier des babyloniens et des Sumériens, le dernier grand esprit à avoir regardé le monde visible et intellectuel avec les mêmes yeux que ceux qui avaient commencé, il y a un peu moins de 10 000 ans, à constituer notre patrimoine intellectuel »…

Copernic (1473-1543)

Astrologue et Astronome polonais, il a été le premier, par ses recherches en Egypte et en Grèce, à avoir mentionné le Soleil comme étant le centre de notre univers. Au fur et à mesure que s’imposait cette théorie, on mit de plus en plus en doute le fait que les planètes pouvaient influencer la vie de l’homme.

Tycho Brahé (1546-1601)

Bien qu’il n’ait rien publié sur l’Astrologie de son vivant a pratiqué toutes les formes de cette discipline.

De lui, on veut surtout se rappeler l’observateur infatigable qui a construit le premier observatoire (Uranniborg – île face à Copenhague).

On se souvient de ses 21 ans d’observations où il scrutera tout ce qui se présente au ciel, posant ainsi les fondements de l’œuvre de Kepler.

Mais une bonne partie de ses observations seront en fait destinée à mettre sur pied une méthode de prévisions météorologiques… créant ainsi les almanachs météorologiques (grande mode du XVI et XVIIe siècle).

Il tente et imagine une méthode complexe de prédiction, liant quantité d’événements célestes (conjonctions planètes/Fixes, aspects planétaires). Rien de tout cela ne sera diffusé car il considère qu’il s’agit de recherches encore trop incertaines. Un cratère de Lune porte son nom. On le reconnaît comme le véritable observateur de la planète Mars, le théoricien des lois de la réfraction de la lumière et le père des règles d’observation du ciel.

Galilée (1564-1642)

Il découvre le mouvement parabolique des corps se déplaçant dans le vide, observe les satellites de Jupiter et aperçoit le premier les anneaux de Saturne, grâce au perfectionnement de la lunette astronomique qui porte son nom (voir photo). Il étudia également les taches du Soleil et les phases de Vénus. Difficile après ça de se croire le centre de l’Univers, mais il n’en fut pas moins traduit devant un tribunal de l’Inquisition devant lequel il abjura ses découvertes. Et pourtant, il restera convaincu « elle tourne ».

Kepler (1571-1630)

Astronome, Astrologue et savant allemand, il a été un farouche défenseur de la Théorie de Copernic sur l’harmonie du monde et la révolution des astres. Kepler a été un personnage important dans cette révolution scientifique de la fin du XVIe siècle.

Il étudiait les horoscopes mais il dit cependant être d’une extrême prudence soulignant qu’il n’existe pas d’art véritable de la prédiction. Il observe la planète Mars, définit le mouvement gravitationnel et elliptique des planètes, précise leur cycle sidéral. Il formule trois lois qui ne furent pas remises en cause et qui servent aujourd’hui à a programmation des calculatrices ou des logiciels que vous utiliserez pour monter les thèmes.

Morin de Villefranche (1583-1656)

Il fut astrologue, théoricien, médecin, mathématicien.

Sa réputation grandissante lui permit d’être l’Astrologue de Catherine de Médicis, Christine de Suède, Richelieu et Mazarin.

La progression des Sciences allait être décisive et marquer un tournant dans l’histoire de France par la scission entre l’Astronomie et l’Astrologie considérée comme une pseudo-science.